Comment permettre à vos cerveaux 🧠 de visualiser ce que j’offre à mes clients ?

Pendant longtemps, je ne m’étais pas prĂ©occupĂ© du fait que beaucoup de gens — ma fille, mes voisins, des amis — ne comprenaient pas vraiment ce que je faisais. Je me rassurais en me disant que les professionnels, eux, savaient ce qu’était une dĂ©marche qualitĂ© ou une dĂ©marche Lean, et qu’ils comprenaient l’intĂ©rĂȘt de faire travailler le CODIR et les Ă©quipes ensemble.

Mais la réalité est un peu plus nuancée.

Une image floue, mĂȘme chez les professionnels

 

Oui, de nombreux dirigeants connaissent la notion de qualitĂ©. Mais ce qu’ils en gardent, c’est souvent un souvenir douloureux : des audits sans fin, des procĂ©dures pesantes, et une pression sur les rĂ©sultats plutĂŽt que sur le sens. Leur connaissance est biaisĂ©e, et dans les faits, cela revient parfois Ă  ne pas comprendre du tout ce que l’on propose aujourd’hui.

Or, si votre cerveau ne visualise pas, il ne retient pas.

Neurosciences et perception : une leçon clé

Peut-ĂȘtre avez-vous remarquĂ© cette tendance : certains parlent de neurosciences, de neuromarketing, ou d’autres approches qui visent Ă  mieux comprendre comment notre cerveau fonctionne. De mon cĂŽtĂ©, j’ai retenu une chose essentielle :

👉 Pour capter l’attention, le message doit d’abord activer le systĂšme automatique du cerveau (rapide, instinctif, visuel 🐇) avant de solliciter le systĂšme analytique (lent, rĂ©flĂ©chi, logique 🐱).

Cela signifie que ma promesse doit ĂȘtre simple, visuelle, et immĂ©diate.

ConcrĂštement, un exemple : mon profil LinkedIn

 

J’ai donc retravaillĂ© mon positionnement. Au lieu d’un message du type :

“Alliez une rĂ©flexion sur vos enjeux Ă  une mise en Ɠuvre efficace des actions”


 j’ai optĂ© pour quelque chose de plus direct et plus Ă©vocateur :

“Traitez vos problùmes puis concentrez-vous sur ce qui compte.”

Ce changement n’est pas anodin : il parle Ă  l’instinct, Ă  l’expĂ©rience vĂ©cue par les dirigeants, et donne une image claire de la valeur apportĂ©e.

En conclusion

Nous avons parfois tendance Ă  penser que notre offre est claire, surtout quand elle est construite avec sĂ©rieux et professionnalisme. Mais tant que notre public ne voit pas ce qu’on lui propose, tant qu’il ne peut pas se projeter, il ne retiendra pas le message.

💡 Pour ĂȘtre compris, il faut donc ĂȘtre vu, et pour ĂȘtre vu, il faut parler au bon systĂšme du cerveau.

Et vous, Ă  quoi ressemble votre promesse quand on la lit avec les yeux d’un cerveau pressĂ© ?